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    C’est finalement 2 mois que nous aurons passés en Thaïlande, un pays qui, bien que beaucoup moins dépaysant que ce à quoi nous nous attendions, nous a plu pour plusieurs raisons. Nous y avons appris comment cuisiner un pad thai, vu plus de bouddhas que dans toute notre vie, parcouru plusieurs kilomètres à scooter en chantant à tue-tête, fait plusieurs belles rencontres, admiré des plages de sable blanc et des mers turquoises, fait la fête et bu quelques « buckets » de trop, célébré la venue du nouvel an thaï mouillés de la tête aux pieds…

    Il est déjà temps de laisser tout cela derrière pour faire place à un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle langue, de nouveaux mets, de nouvelles habitudes… Dans 48h, après une courte escale en Malaisie, nous y serons : l’Indonésie!

    19avr 091 Kanchanaburi - Parc national d'Erawan


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  • Pour nos deux derniers jours en Thaïlande, nous avons décidé de déménager sur la plage voisine, à Railay Est. On a eu un coup de fatigue ces derniers jours, et notre chambre sans électricité 12h par jour (dans laquelle on était coincés du matin au soir à cause d’orages incessants – sans fan et en sueurs), a eu raison de nous…

    À 9h, on se lève donc et on ramasse en vitesse nos trucs. Railay Est est à environ 20 minutes de marche de Ton Sai (ça, c’est sans les sacs de 15kg…), par un petit sentier qui traverse la jungle (qui se trouve elle-même sur une jolie montagne à monter et redescendre). Avec les 30 degrés et l’humidité, on arrive à notre nouveau chez-nous bien ensuentés!

    La veille, on avait réservé une chambre au Diamond Cave Resort (oui, oui, un resort!). La plupart des clients ici sont des gens en voyage organisé, et disons qu’on détonne un peu… N’empêche, ça fait du bien : on a maintenant une vraie salle de bain (avec eau chaude, svp), une TV, l’air clim, le Wi-Fi et… de l’électricité 24h/24! Du gros luxe pour nos deux derniers jours ici : 22$ par nuit, le double de ce qu’on a l’habitude de payer, vous imaginez?! Railay Est est beaucoup plus développé que Ton Sai : on est passés de l’ambiance « hippies-grimpeurs-et-bungalows-en-bamboo-dans-la-jungle » à « vacanciers-en-valises-à-roulettes-et-resort-avec-piscine ».

     

    5mai 001 Railay

    On s’installe donc dans notre belle demeure, et ensuite, on profite du fait qu’il ne pleuve pas pour la première fois depuis 3 jours pour aller se promener : direction, le lagon! Bon, on pensait qu’il suffirait de « grimper » une seule petite côte pour s’y rendre, mais c’est une véritable excursion qu’on a entreprise…sans le savoir! Après la première « grimpe » (que l’on trouvait déjà pas mal abrupte), se succédait une série de « drop » de plus de 20 pieds de haut, à descendre avec comme seule aide une petite corde accrochée tout en haut… Avec la pluie qui avait rendu le sol détrempé (et donc, extrêmement glissant), c’était un bon plan pour se tuer! L’après-midi tirant à sa fin, ça nous a donné une bonne excuse pour rebrousser chemin, et se dire qu’on allait revenir le lendemain, quand ça aurait un peu sécher!

     

    5mai 019 Toute une promenade!
     
    5mai 011 Pas optimales comme conditions pour grimper des parois rocheuses... sans être attachés!
     

     

     
     
     

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    C’est toute une journée que nous avons choisie pour nous booker une expédition snorkeling! Nous avons été assez naïfs pour croire que le petit orage qui grondait à midi laisserait place à un joli soleil pour 14h, heure à laquelle le départ était prévu... Hé bien non, les méchants nuages ont été de la partie tout l’après-midi, idem pour les (tout aussi, voire plus) méchantes vagues.

     

    3mai 001 ish, belle temperature pour aller faire du snorkeling!

    Bah, de toute façon, il faut bien se mouiller pour observer les poissons, vous me direz. Le problème, ce n’est pas la pluie, mais les vagues, qui me permettent rapidement d’arriver à la conclusion suivante : je n’ai pas seulement le mal des transports. J’ai aussi le mal de MER. Et pour vrai DE VRAI! À un point tel où, arrivés à notre premier « spot » de snorkeling (il y en a trois au programme), une légère mais très perceptible teinte de vert réussit à traverser mon bronzage. Même une fois descendue du bateau, dans l’eau, les vagues me donnent la nausée… À peine le temps de voir quelques poissons et quelques coraux (et le temps, malgré tout, d’apprécier tant de beauté), et il me faut retourner à bord de l’embarcation diabolique : vous me voyez, vomir avec un tuba dans la bouche? Je remonte donc à bord, et réussis de justesse à garder le pad thai que j’ai ingurgité pour dîner dans mon estomac, le temps que le groupe termine son exploration sous marine. « Hé boy, la journée va être longue! ».

     

    3mai 025 la mer, mon ennemie!
     
    3mai 014

    Une fois la première plongée terminée, il faut ré-affronter les vagues qui, me semble-t-il, sont de plus en plus fortes. Je me sens comme dans un manège à La Ronde, à me faire brasser tout bord, tout côté. J’ai beau fixer l’horizon, rien à faire : j’en ai de la difficulté à respirer tellement j’ai mal au cœur. Enfin, on arrive au deuxième lieu de plongée. Coupe le moteur : malheureusement, pas possible de faire de même avec les vagues. On a beau pas avancer, le bateau, lui, continue de tanguer. Alex profite au mieux de cette plongée qui, semble-t-il, est le meilleur « spot » de la journée : des centaines de poissons de toutes les couleurs imaginables, qui se précipitent pour manger les bananes qu’il leur lance. Aussi, rencontre avec d’énormes méduses (bah, là, je ne suis pas trop triste d’être restée sur le bateau).

     

    3mai 017 Alex nourrit des Némos!
     
    3mai 019
     
    3mai 023 une méduse géante!!!
     
    3mai 031

    C’est à ce moment, pendant que tout le monde s’émerveille des beautés marines qui défilent sous leurs yeux, que je fais une intéressante découverte (cœurs sensibles, passez au prochain paragraphe) : les poissons n’aiment pas seulement les bananes. Ils gobent même le vomi… et ils l’apprécient au point de sauter au visage d’une pauvre touriste penchée sur le rebord de son bateau, se vidant l’estomac en continuant de se faire barouetter par les vagues (je sais que vous ne me demandiez pas autant de détails, mais s’il y a bien un événement qui m’a permis de rire durant cette journée de malheur, c’était bien celui-ci… alors pas question de ne pas le mentionner!). Peu ragoûtant, mais ô combien parfait pour dédramatiser la situation…

     

    3mai 049 simulation, pour garder un beau souvenir...

    Une fois l’épisode « découverte des goûts culinaires des poissons » passé, on repart le moteur : à nous la troisième plongée (qu’on en finisse!). Heureusement, une fois l’estomac vide, le trajet à bateau semble moins pénible. De plus, la mer s’est calmée, ce qui me permet donc d’enfiler palmes, masque et tuba et d’aller rejoindre mon homme au milieu des coraux pour la dernière exploration de la journée. Enfin, je peux profiter un peu de ma journée, et pendant une bonne vingtaine de minutes, Alex et moi nous promenons au milieu de centaines de poissons et d’énormes récifs de coraux, dans une eau turquoise et claire comme jamais. De toute beauté!

     

    3mai 039
     
    3mai 040
     
    3mai 033

    Il est déjà 17h30 : nous rembarquons dans le bateau, direction l’île Poda où notre souper nous attend, inclus dans le petit forfait que nous avions choisi. Hélas, les nuages sont toujours présent, et bousillent bien comme il faut le coucher de soleil auquel nous étions sensés assister. Qu’à cela ne tienne, j’ai maintenant les pieds sur la terre ferme, et je ne demande rien de plus! Nous mangeons notre curry vert avec les autres touristes (lire : Alex mange son curry, et le mien), et assistons tranquillement à la tombée du soir. Des chauves-souris volent au-dessus de nos têtes mais heureusement, elles sont loin là-haut (vous rappelez vous d’une certaine grotte népalaise?).

     

    3mai 056 Retour sur la terre ferme, ça va mieux!
     
    3mai 057
     
    3mai 064

    Vers 19h, retour sur le bateau. Avant le retour à la maison, un dernier arrêt s’impose : nous allons nager sous la pleine lune, pour observer des algues phosphorescentes, qui s’illuminent lorsque l’on bouge sous l’eau. Une découverte qui, à défaut d’être aussi ragoûtante que la première de la journée, a été bien intéressante…

    Finalement, à 20h30, nous mettons les pieds sur la plage de Ton Sai. Nous sommes vidés (pas pour les mêmes raisons), et tombons endormis rapidement, au son des criquets et autres bestioles qui gigotent tout autour de notre petite maison.


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    Après une dure journée à se remettre de notre party de la veille, nous sommes aujourd’hui prêts à nous rendre à Railay, notre dernière destination en Thaïlande! Le cadran sonne à 5h45 (pas facile, être en vacances…), nous packtons en vitesse et décollons! Taxi, bateau, autobus, minivan, re-bateau et, finalement, nous arrivons : à nous la plage de Ton Sai!

     

    1mai 022 Sur le bateau, en route vers Surathani, pour se rendre à Krabi!

    Les paysages du Golfe de la Thaïlande ont laissé place à ceux de la mer d’Andaman : la mer est toujours turquoise, et embellie de gigantesques rochers qui poussent partout, comme des champignons. Railay, c’est le paradis des grimpeurs : la baie entière est constituée d’énormes murs de roches, qui s’élèvent à des dizaines et des dizaines de mètres au-dessus de notre tête. Nous ne grimpons pas, mais apprécions tout de même le paysage, et les athlètes nous en mettent plein les yeux! C’est donc le panorama qu’on apprécie avant tout, car la plage en soit n’est pas aussi belle qu’à Had Yuan : beaucoup de roches, eau peu profonde, pas de possibilité de snorkeling à distance de nage et, malheureusement, un environnement beaucoup moins bien entretenu où on ne compte plus les bouteilles de plastique et autres déchets qui traînent ici et là… De plus, par rapport à Koh Pha Ngan, nous habitons beaucoup plus loin de la mer : notre petit bungalow est niché dans la jungle. Que ce soit de notre lit ou de notre petit balcon, en fermant les yeux et en ouvrant toutes grandes nos oreilles (et ce, à n’importe quel moment de la journée) nous sommes à même de constater la quantité phénoménale de bestioles inconnues qui nous servent de voisins!

     

     

    1mai 044 Railay - Ton Sai
     
    1mai 050 Railay - Ton Sai
     
    1mai 080 Railay - Ton Sai
     
    1mai 085 Railay - Ton Sai
     
    1mai 116  Railay - Ton Sai - Retour en enfance!
     
    1mai 070 Railay - Ton Sai

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    On ne pouvait pas passer par Koh Pha Ngan sans participer à un de ces fameux partys LUNAIRES qui font la réputation de l’île partout sur la planète! Bon, à défaut d’être là pour la pleine lune, on a quand même pu danser sous la DEMIE! Et, quelle soirée! Tous les clichés des partys technos réunis avec, en prime, beaucoup BEAUCOUP de plaisir : vêtements blancs ou fluorescents et dizaines de blacklights, musique psy-trance et danse sortie tout droit de l’espace, décorations psychédéliques et corps badigeonnés de peinture fluorescente de toutes les couleurs imaginables, firedancers, et j’en passe! Ajoutons à cela une température à 32 degrés avec un pourcentage d’humidité qui frôle le 80% (question que vous compreniez pourquoi, sur les photos, on semble tout droit sortis de la douche), une foule endiablée et des DJs qui se succèdent jusqu’à 8h du matin et POP!, vous avez tout un party! 

     

    084 Halfmoon Party April 29
     
    184 Halfmoon Party April 29
    Il commence à faire clair... et on danse encore!
    187 Halfmoon Party April 29
     
    191 Halfmoon Party April 29

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