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    On ne pouvait pas passer par Koh Pha Ngan sans participer à un de ces fameux partys LUNAIRES qui font la réputation de l’île partout sur la planète! Bon, à défaut d’être là pour la pleine lune, on a quand même pu danser sous la DEMIE! Et, quelle soirée! Tous les clichés des partys technos réunis avec, en prime, beaucoup BEAUCOUP de plaisir : vêtements blancs ou fluorescents et dizaines de blacklights, musique psy-trance et danse sortie tout droit de l’espace, décorations psychédéliques et corps badigeonnés de peinture fluorescente de toutes les couleurs imaginables, firedancers, et j’en passe! Ajoutons à cela une température à 32 degrés avec un pourcentage d’humidité qui frôle le 80% (question que vous compreniez pourquoi, sur les photos, on semble tout droit sortis de la douche), une foule endiablée et des DJs qui se succèdent jusqu’à 8h du matin et POP!, vous avez tout un party! 

     

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    Il commence à faire clair... et on danse encore!
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    Il y a maintenant 5 jours que nous sommes arrivés à Haad Yuan, une petite île à l’est de l’île de Koh Pha Ngan, dans le Golfe de la Thaïlande. Ici, les journées sont paresseuses, le soleil chaud, la mer turquoise. Nous habitons dans un petit bungalow en bois, tout près de la mer. Nous adorons l’endroit : l’atmosphère « Club Med » des plages de Goa ou du Kerala est dorénavant bien loin. Nous avons choisi la côte est pour sa tranquillité : pour nous rendre ici, il fallait prendre un bateau, car aucune route n’a été construite pour relier la ville « principale » de Koh Pha Ngan à Haad Yuan. Ainsi, très peu de touristes viennent jusqu’ici : nous sommes moins d’une cinquantaine sur la plage, qui ne compte pas plus de 4 hôtels, 3 restos, 2 bars, un café internet et un « dépanneur » (que nous avons rebaptisé le « voleur », pour ses prix astronomiques qui sont toujours au moins deux fois la normale). Sinon, il n’y a que la jungle, les montagnes, les récifs et la mer qui nous entourent.

     

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    Une petite routine s’est établie, de véritables vacances : nous sommes habituellement à la plage aux alentours de 10h30, et passons notre journée à faire du snorkeling et à lire des livres dérobés au resto de notre hôtel. Masques et tubas ont été acheté chez le « voleur », pour la modique somme de 15$ chacun. J’ai ajouté à cette folie un matelas gonflable (20$, ouch!) : je suis maintenant « gras dur », et je peux lire au milieu de la mer (en pensant à ma cousine lorsque les vagues me font tourner en rond).

     

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    Cette petite pause soleil nous fait du bien, la cadence a ralenti et nous en profitons avant le départ pour l’Indonésie qui arrive à grand pas : nous avons réservé nos vols, et partons pour Kuala Lumpur le 7 mai, d’où nous prendrons un second avion le 9 en direction de Makassar, la capitale de l’île de Sulawesi, en Indonésie!


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  • À la page 144 du Lonely PLanet Thailand 2012, on peut lire la rubrique suivante : « Arnaques fréquentes de Bangkok ». On vous passe les détails des chauffeurs de tuk-tuk ou des vendeurs malhonnêtes, et on saute tout de suite au #4 de la liste : « Depuis des années, les bus de touristes en route vers le sud sont réputés pour être une véritable mine d’or pour les voleurs, qui se regroupent en réseaux organisés pour piller bien allègrement vos bagages pendant les 12h de trajet ». Bon, Véro est déjà un brin parano, mais se laisse quand même convaincre que si en 6 mois, rien n’est arrivé, suffit de continuer à être prudents et tout ira bien. De toute façon, la seule alternative aux bus touristiques (qui sont en fait un combo bus-taxi-bateau tout inclus avec les transferts arrangés par l’agence), est de prendre le train (pas de places avant une semaine, et plus cher que le bus), d’ensuite prendre un taxi jusqu’au port et d’ensuite prendre un bateau. On se dit donc qu’en plus d’avoir une bonne aubaine côté prix, on achète la simplicité : le bus de touristes ce sera. On se contente de prendre les même précautions qu’habituellement, et on met tous nos objets de valeurs (argent, cartes, passeports, caméra, laptop, etc…) dans de petits sacs que nous garderons avec nous à l’intérieur du bus, alors que nos gros sacs passeront la nuit dans la soute. Pour le reste, on ne peut rien faire de plus : un packsac, ça se barre bien à un poteau pour éviter que quelqu’un parte avec, mais ça ne se barre pas « en soit », pour éviter que quelqu’un ne l’ouvre…

     

    Nous partons à 19h30 de Bangkok. Alleluia, un beau gros bus à moitié vide avec des sièges qui s’inclinent à presque 180 degrés.  On écoute le film (une copie de la pire des qualités, d’un mec qui s’est probablement endormi en tenant sa caméra vidéo devant l’écran lorsqu’il est allé au cinéma…), et on s’endort rapidement, vers 23h. On dort bien, un vrai miracle pour une nuit dans un bus… À 6h du mat, on se fait réveiller en quasi-panique : on se fait crier « KOH PHA NGAN » aux oreilles, et à en croire le gars, il n’y a pas une seule seconde à perdre. Pour une fois que les transports sont efficaces, on ne s’en plaindra pas! On ramasse donc en vitesse nos sacs et on sort de l’autobus. Nos « gros » sacs (ceux dans la soute) ont déjà été transférés dans le bus suivant, qui nous amène jusqu’au port (quand je vous parlais d’efficacité). On roule une bonne vingtaine de minutes, et on change ENCORE de bus (pourquoi, on ne le sait pas trop…). Même scénario, le chauffeur s’empresse de transférer nos sacs dans l’autre autobus, agissant de la même manière avec nous : vite, vite, ça a l’air de presser! Finalement, après une autre vingtaine de minutes de bus, on arrive finalement au quai. Surprise : encore une fois, le débarquement des touristes ET des bagages se fait en moins de 45 secondes. Incroyable, on a vraiment fait une bonne affaire : pour même pas 20$, on a eu droit au bus de nuit le plus confortable de l’histoire, à 2 transferts de bus effectués ultra-rapidement et à un bateau qui ne devrait pas tarder à arriver…

     

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    Vous savez, le dicton qui dit de « ne pas se fier aux apparences ». Et bien… je ne suis pas prête de me refaire impressionner par l’efficacité des employés d’une compagnie de bus. Cinq minutes après être embarquée sur le bateau, j’ouvre mon sac pour y prendre je ne sais plus trop quoi et V’LAN, ma paranoïa est d’un coup justifiée : mes souliers sont sur le dessus. Pas sur le côté, sur le dessus. Après 6 mois à packter mon sac de la même façon, de manière devenue presque machinale, laissez-moi vous dire que c’est le genre de détails qu’on remarque assez rapidement. Et selon mes derniers calculs, une paire de souliers a plutôt de la difficulté à se promener toute seule… « LES OS***, ILS ONT FOUILLÉ MON SAC!!! »

    Perds pas une seconde pour inspecter, voir l’ampleur des dégâts. TOUT a été vidé et passé au peigne fin. Pratique, un bus de nuit de 12h : ça laisse tout le temps pour se faire un gros party « pillage de sacs » dans la soute à bagages, pendant que les idiots de touristes dorment (et sont donc CONTENTS D’ENFIN bien dormir!). Toutes mes petites pochettes ont été vidées, mes vêtements inspectés, chacun des ziplocs a été ouverts, tous les papiers, enveloppes, livres, ont été effeuillés un à un. Tout, tout, TOUT, a été inspecté à la lettre (et Dieu sait qu’il y en a, dans mon sac, des papiers-dans l’enveloppe-dans-le-ziploc-dans-le-livre-dans-la-pochette-plastique!). Juste pour mon sac, ils ont bien dû prendre une bonne demi-heure… Après inspection, bonne nouvelle : rien n’a été volé. Pas grand intérêt à me voler des cartes postales ou des paires de bobettes...

    Alex, lui, a dans son sac notre trousse de premiers soins (qui a elle seule doit bien valoir 250$) et tous nos bidules électroniques (chargeur, batteries, fils pour Ipod, mini-speaker, tralalère). On se dit que ça y est, que tout ça est parti. Hé bien non : Alex non plus ne s’est rien fait voler dans son gros sac, bien que tout ait été aussi méticuleusement vidé. On a même réussi à déterminer que le sac d’Alex avait été fouillé à proximité d’une flaque d’eau : notre Lonely Planet Indonesia ressemble maintenant à un morceau de papier mâché.

    Bon, on est fâchés (surtout moi, qui fais une jolie montée de lait, que vous pouvez éviter en passant tout de suite au prochain paragraphe) : « NON MAIS VRAIMENT, FAUT TU ÊTRE DES MANGEUX DE MARDE POUR VOLER DES TOURISTES QUI TE PAYENT POUR QUE TU LES AMÈNES QUELQUE PART!!!!!!!! PIS PENDANT QU’ON DORT EN PLUS! TSÉ, QUAND JE TE DISAIS QU’ON ARRÊTAIT SOUVENT… BEN MAUDIT, ON AURAIT BEN DU S’EN DOUTER!!! PIS MOI QUI ESSAYE DE CALMER MA PARANOIA, J’PEUX TU TE DIRE QUE J’SUIS PAS À VEILLE DE ME REFAIRE POGNER!!!!!!! PIS Y’ONT PRIS LEUR TEMPS EN PLUS, LES CROTTÉS!!! J’SUIS INSULTÉE BEN RAIDE : SONT EN TRAIN DE BOIRE UNE BIÈRE AVEC L’ARGENT DES TOURISTES DU BUS EN SE DISANT « LES NONOS, ILS SE SONT ENCORE FAIT AVOIR », PIS NOUS AUTRES ON PEUTRIEN FAIRE PARCE QU’ON EST DÉJÀ À 700KM DE BANGKOK, AU MILIEU DE LA MER, SANS LE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE DE LA COMPAGNIE OU LE NOM DES EMPLOYÉS!!!!! ILS POUVAIENT BEN ÊTRE EFFICACES À MATIN : Y’AURAIT PAS FALLU QU’ON AIT LE TEMPS D’OUVRIR NOS SACS AVANT D’ÊTRE SUR LE BATEAU!!! CE QUE JE DONNERAIS POUR RETOURNER À 6H À MATIN, OUVRIR MON SAC JUSTE À CÔTÉ DU PREMIER BUS PIS DÉCOUVRIR LE POT AUX ROSES! LAISSE-MOI TE DIRE QUE J’T’AURAIS FAIT UNE SCÈNE PHÉNOMÉNALE, NON, MAGISTRALE : DIS À TOUS LES TOURISTES DE VIDER LEURS SACS, FAIT L’INVENTAIRE DE CE QUI A ÉTÉ VOLÉ, APPELLE LE BOSS DE LA COMPAGNIE, APPELLE LA POLICE… MAUDIT QUE ÇA AURAIT ÉTÉ BEAU!!!!!!!!!!!!!!!! » (me connaissant, vous aurez remarqué que quelques jurons ont été supprimés de l’extrait - version censurée pour yeux sensibles).

    On re-remplit nos sacs, mange une bouchée (pas encore déjeuner), continue de retourner l’histoire de tous bords, tous côtés, pour émettre 1000 hypothèses et en venir à un récit qui nous semble bien plausible, quand Alex sort sa sacoche (le petit sac qu’il avait avec lui dans le bus) pour aller s’acheter quelque chose au magasin du bateau. Et, c’est là que l’histoire devient VRAIMENT chiante : les 9000 Bahts qui étaient dans sa pochette passeport, retirés à Bangkok juste avant notre départ, ont disparu. Fini, niet, parti. 9000 Bahts, c’est combien? Hé bien, c’est 300$. Pas la fin du monde, mais quand même!

    Et moi qui me remets à capoter : s’ils ont eu assez de culot pour se servir dans la sacoche d’Alex (qui était juste sous son banc durant tout le trajet), qu’est-ce qui me dit que MON petit sac à dos (qui contient le lap top, la caméra, mon passeport, mon argent, etc) a été épargné? Heureusement, j’avais (merci, paranoia), pris la peine de ne pas mettre mon sac SOUS le siège, mais bien DEVANT, sous mes pieds… Étant assise sur le bord de la fenêtre, et donc loin de l’allée centrale, mon sac est resté inaccessible. Le bilan du vol s’arrête donc aux 300$ d’Alex.

    Bon, c’est pas la fin du monde. 300$, c’est du matériel, et on sait bien qu’à la limite, on peut se trouver chanceux que ce soit notre pire « bad luck » en 6 mois. Des choses bien pires auraient pu arriver, et on a eu la chance de tomber sur de « bons » mangeux de marde : tout ce qu’ils voulaient, c’est de l’argent. Nous avons toujours nos deux passeports, toutes nos cartes de crédit, et rien d’autre n’a été volé dans nos gros sacs. De plus, le « destin » avait voulu que pour la première fois en 6 mois, je garde ma trousse de cosmétique avec moi dans l’autobus, dans mon petit sac. Qu’est-ce qui se trouvait à l’intérieur? Un beau 175$US cash, caché là « en cas d’urgence »…

    La chose la plus fâchante dans tout ça, c’est de se dire que ce genre d’arnaque doit arriver à TOUS les jours, et que les voleurs s’en sortent toujours comme un charme : qu’est-ce qu’on peut faire, nous pauvres petits touristes sans preuve aucune, à des centaines de kilomètres du bureau de la compagnie, sans numéro de téléphone (et même si on l’avait…), et surtout, sans aucune information pouvant identifier notre bus ou les employés… « Vous savez, le bus bleu avec des dessins de Mickey Mouse qui est parti au coin des rues machin et machin vers 19h30, en direction d’une ville X au sud? Les gars avaient les cheveux noirs, la peau basanée… et les yeux bridés! ». On est complètement impuissants, et c’est justement pour ça que cette maudite arnaque est si fréquente…

    Et dire qu’en Inde, nos sacs traînaient pendant des heures sur le toit d’un bus, et qu’en Birmanie, on s’est baladés durant un mois avec près de 2000$US cash dans les poches, sans que rien n’arrive… Bon, la force de la religion en Inde et la situation politique de la Birmanie y sont pour beaucoup : l’enjeu est grand, lorsqu’un vol peut vous coûter 10 000 vies additionnelles sur terre, dans la peau d’une coquerelle, ou encore la prison à perpétuité ou pire, votre tête. Mais, quand même… On voit jusqu’où le tourisme peut devenir une véritable entreprise pour tous les malhonnêtes de ce monde. En Thaïlande, avec les 20 millions de touristes par année, les crosseurs ont « compris la game » et, malheureusement, le tout n’est pas à veille de se terminer : suffit de graisser la patte aux policiers (ou de splitter le magot), et le tour est joué. Pauvres valises à roulettes qui se rendaient à Phuket ou Phi Phi, et qui avaient sûrement sur eux beaucoup plus d’argent (ou de bijoux) que nous…


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