• Coucou à tous! Après cette "longue" absence de notre part, nous revoici, cette fois en direct de Tansen. Les derniers jours ont été bien remplis en péripéties, et surtout en longues heures de transport. Bien que nous aimions beaucoup l’endroit où nous étions au parc national de Bardia, il était venu le temps de laisser les éléphants et notre jardin fleuri pour découvrir de nouvelles contrées! Cependant, comme tout déplacement en terre népalaise, il n’a pas été facile de se rendre de Bardia à Tansen…

     

    Hier matin, départ à 5h30, après un réveil en panique et un « packtage éclair » (ça m’apprendra à acheter une montre à 10$ chez Wal-MARDE, et à m’y fier comme réveil-matin…). Ensuite : jeep jusqu’au bus, achat des billets et hop! on était en route vers Butwal, où nous devions changer d’autobus pour nous rendre à Tansen. Jusque là, tout allait bien, si on néglige le fait que pour parcourir les mêmes pas 300 km qui séparent Bardia de Butwal, ça nous aura pris 8h, dans un bus qui, déjà plein au point de départ, s’arrêtait à tous les 10 km pour embarquer d’autres passagers… Mais bon, une ride d’autobus népalaise n’en serait pas une sans ces petits détails…!

     

    À 14h30 donc, arrivée à Butwal. Mission : trouver l’autobus qui nous amènerait jusqu’à Tansen, un petit village en montagne. Le tout a été fait assez rapidement, et à 15h30, l’autobus décollait. Toujours aussi bondé, le vieil engin semblait déjà  avoir du mal à supporter sa cargaison sur les routes plates de Butwal… je vous laisse donc imaginer la situation, lorsque nous avons changé d’autoroute, pour emprunter la Siddartha Highway, une route sinueuse qui serpente à flanc de montagne, pour ne pas dire à flanc de falaise!! Cette balade aura eu l’avantage de nous couper le souffle, autant par les paysages époustouflants qui défilaient sous nos yeux que par la vue du néant qui se trouvait à quelques pieds des roues de notre bus...

     

    Mais… vous vous rappelez de ce vieil engin qui peinait à avancer au tout début du trajet? Hé bien, l’inévitable arriva : panne après 1h30 de route, soit au beau milieu du trajet (et aussi au beau milieu de nulle part), et avec le soleil qui ne tarderait pas à se coucher (détail pas banal quand  on considère le type de routes sur lequel nous nous trouvions…).  Arrêt d’une trentaine de minutes, beaucoup de cris en Népali, aucune traduction en anglais pour nous pauvres touristes, des tournevis et un marteau plus tard, nous repartions de plus belle, en laissant sur notre chemin une jolie traînée de boucane noire. Incroyable mais vrai, le conducteur avait trouvé un moyen (je le soupçonne de ne pas avoir lâché sa « clotch » de toute l’heure suivante…) de faire grimper son vieux bus jusqu’à Tansen, à 1372m d’altitude…

     

    Autour de 18h, nous étions à destination. Il faisait déjà « noir comme le poêle », et nous n’avons donc pas été trop capricieux en ce qui concerne le choix de notre guesthouse pour la nuit. Nous nous sommes fiés à notre fidèle Lonely Planet, et avons élu domicile dans une chambre bien plus chère que ce qu’elle valait en réalité… Un dal baht et une douche CHAUDE (miracle!) plus tard, nous dormions comme des bébés!

     

    Et maintenant? Nous venons tout juste de changer d’hôtel (un peu mieux, beaucoup moins cher), faisons un peu de lessive et nous reposons un peu, avant de partir à la découverte de la ville. Nous resterons sûrement ici au moins 3 jours, et aurons donc le temps d’explorer les environs. Au programme : visite de temples et sûrement un petit trekking de quelques heures vers Shreenagar Danda, une colline (au sens népalais du terme!) de 1600m d’altitude.

     

    3nov 018 tansen - notre chambre à 6,50$
    2e chambre à Tansen, où nous passerons les prochains jours.
     
    3nov 003 tansen-  vue de notre balcon
    Vue de notre balcon, à Tansen.
     

     


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  • Pendant que vous vous sucrez le bec au Québec,  ic31oct 009 nos vieilles bécanesi on a eu une autre très belle journée au parc national de Bardia. Ce matin, grâce matinée (réveil à 7h, ô miracle!) et petit thé au lait dans la tente, suivi de lecture et d’une longue sieste dans des hamacs. Ensuite, en après-midi, longue balade à vélo dans les villages traditionnels tharus des environs. C’était vraiment bien, malgré le fait qu’avec nos vieilles bécanes datant certainement des années 50, on a en ce moment un bon mal de foufounes! Les gens du coin sont supers sympathiques, surtout les enfants, qui ne cessaient de nous crier des NAMASTE (Bonjour!) lorsque nous passions devant leurs maisons. Pour terminer la journée : petite bière « Everest » suivie d’un délectable Chowmein aux légumes.

    31oct 010
    Pause photo durant la balade à vélo
     
    31oct 023 oh!!! plein de petits bébés babe!
    Regardez ce qui se cachait dans la grange... !!!

     

    Ha mais, j’allais oublier : et l’éléphant me demanderez-vous! Hé bien ils ne l’ont pas retrouvé, mais nous en ont « fourni »  un autre. Notre cher Dumbo nous a donc amené dans la jungle, où nous n’avons malheureusement pu voir que des chevreuils et des singes (quoi qu’au fond, je n’étais pas vraiment certaine de vouloir rencontrer un tigre ou un rhino, de toutes façons…!). Bien que l’activité ait été agréable, nous nous sommes sentis un peu coupables d’encourager « l’exploitation » de ces gigantesques et majestueuses bêtes. C’est pourquoi nous ne répéterons certainement pas l’expérience… Toutefois, je peux maintenant ajouter « ÉLÉPHANT » à la déjà  longue liste des moyens de transport qui m’obligent à me gaver de Gravol! Après le mal de mer et le mal des transports en autobus vient s’ajouter le MAL D’ÉLÉPHANT!

     

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    PS : JOYEUSE HALLOWEEN À TOUT LE MONDE :) :) Vous mangerez quelques bonbons pour nous!


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  • Bon, ça y est : on a enfin été capables de trouver un bus pour “s’échapper” de Mahendranagar!  Le trajet s’est bien passé, et nous étions bien contents, à notre arrivée à Ambassa, d’avoir pris un arrangement avec notre hôtel pour que quelqu’un vienne nous chercher : pas de station d’autobus, on s’est simplement fait « droppés » sur le bord de l’autoroute, à l’entrée du parc national de Bardia. De là, il fallait encore parcourir une vingtaine de kilomètre sur une trail raboteuse à souhait, en pleine forêt. Donc plutôt fiers de leur coup, les petits voyageurs ont  monté à bord de la vieille Toyota Corolla ’90 qui les attendait sur le bord de l’autoroute, à Ambassa, et qui n’en était sûrement pas à son premier trajet dans la jungle, vu l’état de sa suspension!

     

    Une vingtaine de minutes plus tard, nous arrivions à notre destination, qui nous a aussitôt fait oublier les derniers jours. Véritable petit coin de paradis, l’endroit où nous passerons les prochains jours a tout ce que nous recherchions : la verdure a remplacé la poussière, le chant des oiseaux a pris la place des bruits stridents des klaxons d’autobus, et une tente de luxe, neuve et propre, a pris la relève de la chambre (malodorante, infecte, puante, moisie, et autres synonymes) que nous habitions à Mahendranagar. De plus, ô miracle, une connexion Wi-Fi est disponible, ici au milieu de la jungle, et ne coûte… RIEN! Ainsi donc, les prochains jours sont prometteurs! Au programme : repos, safari dans la jungle à dos d’éléphant (si l’armée retrouve notre monture qui, on vient de nous l’annoncer, s’est échappée!), visite guidée à vélo des villages traditionnels tharus et farniente dans les hamacs, au milieu du jardin! La grosse vie, quoi!

    29oct 025 bardia - forest hideaway
     
    29oct 019 bardia - forest hideway - notre tente de luxe!
     
    29oct 024  bardia - forest hideway - notre tente de luxe!

     

    PS : De nouvelles photos sont disponibles  dans la section "Népal", sous l'onglet "Album photos"

    PS 2 : Maman (Jacqueline), tu trouverais vraiment ça MERVEILLEUX ici!

    29oct 002 juste pour toi josée...PS 3 : Josée, j'ai pensé à toi toute la journée...  il y a une armée de poules (et de coqs) qui se promène ici! Mais elles ne sont pas vilaines, il y a même une petite fille de 3 ans qui essayait de les attraper, tantôt! C'était hilarant!!

    PS 4 : Un autre bisou à toi, Grand-Maman... en espérant qu'on te transmette les nouvelles régulièrement!

    PS 5 : Bonne fête à Papa Tommy :)


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  • Nous qui pensions faire un bon choix en n’allant pas dans le Nord de l’Inde afin d’éviter les inconvénients reliés à la fête de Diwali, nous nous sommes bien faits prendre : cette fête est aussi célébrée au Népal (sous le nom de Deepawali) avec environ une semaine de décalage! Nous voici donc coincés à Mahendranagar jusqu’à demain, car les autobus ne se rendaient pas là où nous le voulions aujourd’hui, à cause des célébrations… On est un peu déçus, car Mahendranagar n’est pas vraiment une ville « touristique » : il n’y a pas grand chose à y faire, les gens n’y parlent presque pas anglais (donc difficile d’obtenir des informations fiables), et à cause de Deepawali, le seul café internet de la ville est fermé, idem pour les restos. Résultat? Nous avons passé la journée devant notre hôtel, à lire et à observer les passants (qui venaient parfois discuter avec nous). Nous avons été capables de trouver un petit où des locaux servaient des Dal Baht (plat traditionnel népalais) pour dîner, et nous avons ensuite fait des provisions pour ce soir : bananes, pommes, chips et gulab jamun (version népalaise de nos tims bits) seront au menu ! Un vrai régal, quoi…

     

    28oct mahendranagar
    Mahendranagar - vue de notre balcon

     

    Évidemment, on a hâte de quitter cette ville. Même si on y est tranquilles et pas si mal (si on oublie notre chambre en état de décrépitude avancé!), on a hâte d’être dans un endroit avec un peu plus de commodités et d’activités à faire. Cependant, on est bien réalistes et on sait que pendant 9 mois et demi, nous ne pourrons pas toujours éviter les situations de ce genre : avec tous les kilomètres que nous parcourrons,  nous aurons probablement à faire d’autres « arrêts obligatoires » dans des lieux intermédiaires comme Mahendranagar, qui ne seront pas toujours aussi plaisants que nous le voudrions. Reste que nous avons retiré certaines leçons des derniers jours : à l’avenir, nous tenterons d’opter pour des voyages « directs » entre le point A et B, de manière à éviter les longs transferts. On est un peu éberlués de constater qu’il nous aura fallu 4 jours, avec les transferts et changements de villes, pour nous rendre de Delhi au parc national de Bardia… !

    28oct chambre miteuse à mahendranagar
    Regardez-moi ça... Digne du Hilton!

    Un peu « tannés » des imprévus,  on a donc un peu mieux planifier notre voyage de demain. Nous avons téléphoné à un guesthouse qui se trouve dans le parc national de Bardia, et y avons réservé une chambre. De plus, nous leur avons demandé de venir nous chercher à l’extérieur du parc national, là où le bus nous déposera, afin de ne pas avoir à nous casser la tête sur place pour trouver un moyen de transport d’Ambassa à Thakurdwara (là où se trouvent les guesthouses du parc national). Évidemment, ce petit caprice aura un prix, mais nous l’apprécierons énormément rendus sur place, après 4 jours de train, bus, rickshaws, cheval et chambres miteuses! Si tout va bien donc, nous serons au parc national de Bardia vers 10h AM demain!

     


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    27oct la douane indienne à banbasa, juste avant de traverser à pieds au népalUne autre grosse journée de voyagement aujourd’hui. On est passés de Bareilly, à Banbassa, à Gaddachauki à Mahendranagar. En tout, 2 bus locaux (bringuebalants à souhait!), 2 rickshaws (tout aussi confortables!) et même une calèche tirée par un cheval (faite pour 5, mais nous y étions environ 12, en plus des bagages de tout le monde). À la frontière entre l’Inde et le Népal, nous avons trouvé bien drôle de voir leur version de ce qu’était une « douane » : une petite cabane sur le bord de la route avec deux personnes qui étampent des passeports… pas de fouille, ni de question, ni autres formalités de ce genre…  Bref, les indiens se compliquent souvent la vie pour des choses simples, mais pour ce qui est des choses qui sont chez nous compliquées, ils y vont de manière assez… rudimentaire!

    Avec toutes ces étapes, on est finalement arrivés à Mahendranagar vers 15h30 de l’après-midi, et avons décidé d’attendre à demain pour partir pour le Parc National de Bardia. Là-bas, nous comptons nous poser quelques jours, questions de récupérer un peu de ces trois jours de voyagement. Nous serions bien incapable de garder ce beat durant 9 mois… refaire les bagages à chaque matin, les défaire à chaque soir, chercher des hôtels à tous les jours… mine de rien, c’est épuisant! D’autant plus que dans ces conditions, on ne cherche pas toujours  de bons guesthouses,  puisqu’on se dit que ce n’est que pour une nuit. Ce soir, par exemple, nous dormirons dans un hôtel assez miteux, qui n’a comme avantage que d’être située directement en face de la station de bus…


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